L’air et la pollution, vecteurs du Covid-19 ?

30 Mars 2020

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Ce qui est indéniable c’est la diminution importante de polluants dans l’air depuis le début du confinement. Une qualité d’air améliorée de 20 à 30% sur l’ensemble du territoire français et européen. La réduction massive de la pollution entraîne un double effet positif : la réduction des maladies chroniques respiratoires et la limitation du risque de propagation du Coronavirus par les particules fines.

Qu’en est-il de la qualité d’air aujourd’hui en France ?

Le confinement, et donc indirectement le coronavirus, ont permis un phénomène intéressant qui est la réduction drastique de la pollution atmosphérique (concentration de NO2, de particules fines…). Pour information, la pollution atmosphérique est responsable, chaque année dans le monde, d’environ 7 millions de morts. La pollution atmosphérique est aussi responsable de l’aggravation ou du développement de nombreuses maladies aussi bien respiratoires que cardiovasculaires.

Ci-dessous une modélisation de la concentration maximale de NO2 sur l’Europe de l’Ouest du mercredi 18 au dimanche 29 mars 2020, comparée aux valeurs relevées il y a un an jour pour jour en 2019.

Comparaison des concentrations maximales de NO2 en Europe de l’Ouest sur une semaine du 18 au 29 Mars 2019 et en Mars 2020 (pendant le confinement). Le NO2 est un polluant majeur très dépendant des activités humaines. Ce gaz peut favoriser l’inflammation des voies respiratoires et augmenter les symptômes bronchiques chez les asthmatiques et être à l’origine d’une diminution de la fonction pulmonaire.

Ainsi, de par la réduction des activités humaines dues au confinement du Covid-19, la qualité d’air a grandement été améliorée, ce niveau de qualité d’air peut permettre de réduire la mortalité ou la morbidité due à ce problème environnemental majeur.

Que nous disent les premières études scientifiques sorties sur le lien avec le Covid-19 ?

  • La pollution de l’air peut être un facteur qui accélère la propagation du virus. Le virus SARS-CoV-2 peut être transporté par des particules fines de pollution. De plus, la pollution (gaz et particules) abîme les muqueuses des voies respiratoires et poumon ce qui peut permettre au virus de pénétrer plus facilement.
  • Via le phénomène d’aérosolisation, le virus pourrait rester dans l’air jusqu’à 3h, cependant l’étude qui démontre ce phénomène n’est pas en mesure de prouver si le virus reste infectieux et s’il est possible d’être contaminé via ce phénomène.
  • Le cas des fumeurs a aussi été soulevé. En fumant, même la cigarette électronique, des particules sont libérées avec potentiellement le virus accroché. Ce cas est en fait similaire à celui de la pollution de l’air qui peut transporter le virus accroché à des particules.

 

Au travers de la modélisation des données environnementales et au vue des dernières études scientifiques au sujet du Covid-19, Meersens est en capacité de mettre en évidence que le respect du confinent a un double impact positif puisqu’il permet de respecter la distanciation sociale et de limiter ainsi la pollution qui est un vecteur très probable du virus.

Dans le cadre de l’appel à projets pour lutter contre le Covid-19 du Ministère des Armées et lancé par l’Agence de l’innovation de défense, Meersens se mobilise et propose une solution permettant d’optimiser les flux de population des citoyens non diagnostiqués effectuant les sorties autorisées en période de confinement (achats de première nécessité ou activité physique) ; via une interface web simple, intuitive, gratuite et non authentifiée, accessible quel que soit le type de support (web, tablette, mobile). 4 usages en particulier tout en assurant la distanciation sociale :

  • Sortir pour les courses de 1ère nécessité
  • Sortir pour activité sportive bloquante sur 1km et 60 min Max
  • S’informer
  • Lancer une alerte.

A propos de Meersens:

Santé et exposition à l’environnement sont aujourd’hui devenus des challenges majeurs de nos sociétés modernes, qu’il est urgent de contrôler pour agir pour un monde plus sain. Nous parlons de dangers invisibles, de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons, des aliments que nous consommons. Ces facteurs environnementaux qui impactent la santé, ont un nom : l’exposome.

Co-fondée par Morane REY-HUET et Louis STOCKREISSER, Meersens est une solution unique d’agrégation et modélisation de data environnementales mondiales et de santé alliant deeptech, IA et machine learning dans l’objectif d’œuvrer dans une démarche de Santé Publique et d’utilité sociétale pour sauver des vies et agir pour un monde plus sain. Meersens, leader de la data de l’exposome, œuvre pour les centres hospitaliers/assurance, les gouvernements et pouvoirs publics, les industriels, les centres immobiliers, les associations … non seulement en leur donnant les outils pour identifier, mesurer et maîtriser les risques environnementaux et sanitaires mais en apportant aussi des solutions dans une approche préventive et prédictive pour limiter ou éviter ces risques.

Meersens agit comme une sentinelle, c’est le gardien de votre santé !

Contact presse :

Julie FESSY
communication@meersens.comTèl: 06 42 63 45 36